Dans ma boîte à trésors de petite fille, j’ai retrouvé, il y a quelques années, un petit canif de 2 centimètres en émail bleu à pois blancs que m’avait donné ma grand-mère.
Il fût le départ de cette collection peu encombrante, mais assez difficile à alimenter, car il faut chercher dans les vitrines essentiellement chez les brocanteurs et antiquaires.
Tous les perfectionnements des véritables couteaux pliants se retrouvent dans les miniatures jusqu’aux détails subtils des mécanismes propres à chaque modèle connu. La complexité en est accrue par les dimensions restreintes (tous les miens mesurent entre 1 et 4 centimètres). La diversité des fonctions est remarquable. Presque tous les couteaux exposés coupent remarquablement bien.
La plupart des canifs miniatures sont munis de bélière. Selon leur dimension, ils s’accrochaient aux chaînettes en bijoux, utiles à couper un petit fil, la page d’un livre (souvenez- vous les livres n’étaient pas coupés), ouvrir une lettre, mais aussi se glissaient dans les trousseaux des poupées, s’offraient comme souvenir de cure, de voyage, et plus récemment ont prospéré en porte-clef.